Le chien, la neige, un pied
Avec Le chien, la neige, un pied, Claudio Morandini compose un conte cruel, une de ces histoires fascinantes et terribles qu’on se raconte le soir à la veillée.
Adelmo Farandola vit seul dans son chalet perdu dans la montagne. Depuis un temps immémorial. Les années ont passé, identiques à elles-mêmes. Quoique. Adelmo Farandola n’a pas le souvenir très lucide. Les saisons s’empilent dans sa mémoire comme en un brouillard indistinct.
Une longue grisaille vécue à l’écart des hommes, dans une solitude absolue, entretenue, revêche, un peu méchante. Mais cet hiver-là surgit un chien. Bavard. Pétulant