En trompe-l’oeil
Le monde à portée de main s’attache à la technique du trompe-l’oeil, en privilégiant le destin d’un personnage, Paula Karst, et son itinéraire d’apprentissage. Nous la découvrons au sortir de l’adolescence, alors qu’elle intègre en 2007 le fameux Institut supérieur de peinture, rue du Métal, à Bruxelles.
Là-bas, elle va découvrir toutes les façons de reproduire des textures minérales, végétales, animales, et nouer une relation troublante avec son colocataire, Jonas – énigmatique jeune homme à casquette qui s’avère déjà un peintre en décor surdoué -, ainsi qu’une forte amitié avec une autre étudiante, Kate – grande gigue écossaise aussi débrouillarde qu’impulsive.
Ensemble, ils forment un trio indéfectible qui nous initie aux mystères de la maille de chêne, aux veinules d’or du marbre noir Portor et aux écailles imbriquées d’une carapace de tortue.
L’avis du libraire: Il faut beaucoup aimer les techniques de peinture quand même . Le charme ressenti à la lecture des autres livres de Maylis Kerangal n’a pas opéré pour nous cette fois. Et vous, qu’en avez-vous pensé?