Comme à la guerre
« Le jour de la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. J’en étais à la moitié de ma vie, je venais d’en créer une et la mort rôdait. L’Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore . Je n’allais pas laisser l’air du temps polluer mon bonheur. »
Roman d’une vie qui commence, manuel pour parents dépassés, réflexion sur la transmission, cette chronique de la paternité dans le Paris inquiet et résilient des années 2015-2018 réussit le tour de force de nous faire rire sur fond de tragédie.
L’avis du libraire: Le récit de ce père est, sous des dehors d’une simplicité désarmante et à coup d’éclats d’humour ravageur, une réflexion pertinente sur les contraintes dans lesquelles se glissent cette génération de quarantenaires, jeunes parents, fils et fille d’une génération n’ayant pas connu la guerre et confrontés à la menace sourde d’attaques aveugles. L’auteur se déplace également dans le temps et part à la rencontre de ses deux grands-pères et de leurs faits d’arme pendant la seconde guerre mondiale. C’est un récit difficile à retransmettre mais l’auteur pourra vous en dire plus ici. C’est un des livres très intéressants de cette rentrée d’hiver 2019.